Pourquoi les énergies fossiles dominent-elles encore en 2025 ? la vérité scientifique

Pourquoi les énergies fossiles dominent-elles encore en 2025 ? la vérité scientifique

Les énergies fossiles dominent encore massivement notre monde en 2025, représentant 85% de la production totale de l'énergie primaire mondiale selon l'Agence Internationale de l'Énergie. Cette dépendance aux combustibles fossiles se reflète notamment dans leur répartition : 29,5% pour le pétrole, 27,2% pour le charbon et 23,6% pour le gaz naturel.
La situation est particulièrement préoccupante car la combustion de ces sources d'énergie a plus que doublé entre les années 1970 et 2019. Actuellement, selon Global Footprint Network, au rythme de la consommation actuelle, le pétrole devrait être épuisé d'ici 50 à 100 ans, le gaz d'ici 60 à 70 ans et le charbon d'ici environ 200 ans.
L'inertie des systèmes énergétiques
La persistance des énergies fossiles s'explique notamment par l'inertie considérable des systèmes énergétiques existants. En effet, les infrastructures industrielles aux durées de vie très longues constituent le véritable squelette de notre système énergétique.
Cette inertie se manifeste particulièrement à travers les infrastructures lourdes : centrales électriques, réseaux de distribution, raffineries, et installations industrielles. Par ailleurs, le remplacement de ces équipements nécessite des investissements colossaux et des délais considérables.
Deux exemples concrets illustrent cette réalité technique :
- Les véhicules thermiques représenteront encore 20% du parc automobile européen en 2050, malgré l'interdiction de leur vente prévue pour 2035
- Les centrales à charbon, avec une durée de vie moyenne de quarante ans, resteront opérationnelles pour un tiers d'entre elles jusqu'en 2050, même si leur construction était interdite dès maintenant

La transformation des systèmes énergétiques se heurte également à des obstacles économiques majeurs. Notamment, le coût élevé des solutions alternatives constitue un frein important, particulièrement dans un contexte d'inflation. Les enquêtes montrent que deux tiers des Français citent ce facteur comme principal obstacle au changement.
Cette situation est d'autant plus complexe que la réglementation, bien que nécessaire, peut parfois freiner la transition. Les normes strictes et leur complexité représentent un défi supplémentaire pour de nombreux acteurs. De plus, la question cruciale du financement de la décarbonation reste en suspens tant que les technologies n'atteignent pas leur seuil de rentabilité.
Dans cette démarche de transition énergétique, choisir les bons partenaires financiers devient un impératif. Des comptes professionnels comme celui proposé par Qileo, qui soutient exclusivement des projets verts et durables, sont des leviers puissants pour aligner les flux financiers avec les objectifs climatiques.
Les réalités du marché mondial
"Les militants du climat sont parfois dépeints comme de dangereux radicaux, alors que les véritables radicaux dangereux sont les pays qui augmentent la production de combustibles fossiles. Investir dans de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles est, moralement et économiquement, une folie" — Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU
En effet, les émissions mondiales de CO2 issues de la combustion des combustibles fossiles ont atteint un niveau record de 37 Gt CO2 en 2022. Parallèlement, les projections indiquent que chacun des trois combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) devrait atteindre son pic de consommation d'ici 2030.
Par ailleurs, le marché du gaz naturel connaît des bouleversements significatifs. À partir de 2025, une arrivée massive de nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) modifiera l'équilibre des marchés. Ces projets ajouteront 250 milliards de mètres cubes de capacité de liquéfaction par an d'ici 2030, soit presque la moitié de l'approvisionnement mondial actuel.
Les tendances régionales révèlent des disparités importantes :
- La Chine, qui représentait près des deux tiers de l'augmentation de la consommation mondiale de pétrole et un tiers de la hausse du gaz naturel, montre des signes de ralentissement
- L'Europe accélère sa transition, avec une baisse structurelle plus marquée de sa consommation
- Les pays émergents et en développement connaissent une croissance soutenue de leur demande énergétique

Notamment, le coût budgétaire mondial des mesures de soutien aux combustibles fossiles a diminué, passant de 1 600 milliards USD en 2022 à 1 100 milliards USD en 2023. Ainsi, cette baisse significative témoigne d'une transformation progressive du paysage énergétique mondial.
Aujourd'hui, les entreprises ont l'opportunité unique de réconcilier performance et responsabilité écologique. Des moyens innovants, comme le compte pro durable de Qileo, permettent de financer des projets à impact positif tout en simplifiant la gestion financière des entreprises.
Les barrières socio-économiques au changement
"Nous constatons que de nombreux gouvernements promeuvent le gaz fossile comme un combustible essentiel pour la transition, mais ne prévoient apparemment pas de l'abandonner plus tard" — Ploy Achakulwisut, Scientifique du Stockholm Environment Institute (SEI)
La transition vers des énergies plus propres se heurte à des obstacles socio-économiques majeurs qui freinent son déploiement. Notamment, les coûts d'investissement initiaux représentent une barrière significative pour de nombreux acteurs économiques.
Par ailleurs, cette transition énergétique affecte particulièrement les communautés vulnérables. En effet, 675 millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'électricité, dont quatre cinquièmes se trouvent en Afrique subsaharienne. Cette situation crée un cercle vicieux où les pays les plus pauvres :
- Paient leur électricité plus cher
- Ne peuvent pas financer les coûts initiaux des énergies propres
- Restent dépendants des combustibles fossiles

Les défis sociaux se manifestent également dans les régions industrialisées. La suppression progressive des énergies fossiles nécessite des compensations financières considérables, comme en témoigne l'engagement de l'Allemagne de 40 milliards d'euros pour soutenir les populations touchées.
En outre, la transition énergétique risque d'exacerber temporairement les inégalités. Les ménages à faibles revenus rencontrent des difficultés pour investir dans des équipements énergétiques efficaces, souvent plus onéreux à l'achat. Cette situation est particulièrement préoccupante car ces populations consacrent déjà une part importante de leurs revenus à l'énergie.
Dans cette démarche de transition énergétique, choisir les bons partenaires financiers devient un impératif. Des comptes professionnels comme celui proposé par Qileo, qui soutient exclusivement des projets verts et durables, sont des leviers puissants pour aligner les flux financiers avec les objectifs climatiques.
Ainsi, une transition énergétique équitable nécessite des politiques bien conçues, incluant des programmes de reconversion professionnelle et des soutiens financiers ciblés. Les expériences réussies montrent que l'implication des citoyens dès le début du processus et le partage équitable des bénéfices économiques favorisent l'acceptation sociale des projets d'énergies renouvelables.
Conclusion: Vers une transformation progressive
Les énergies fossiles maintiennent leur emprise sur notre système énergétique mondial, malgré l'urgence climatique croissante. Cette domination persistante résulte d'une combinaison complexe de facteurs techniques, économiques et sociaux.
L'analyse démontre que la transformation du système énergétique se heurte à trois obstacles majeurs. Premièrement, l'inertie considérable des infrastructures existantes ralentit significativement le changement. Deuxièmement, les réalités du marché mondial, notamment les disparités régionales et les enjeux économiques, compliquent la transition. Troisièmement, les barrières socio-économiques créent des inégalités dans l'accès aux alternatives durables.
Les perspectives d'avenir suggèrent néanmoins une évolution progressive. La part des énergies fossiles devrait diminuer à 73% d'ici 2030, tandis que les investissements dans les énergies renouvelables augmentent. Cette transition nécessite un engagement collectif et des solutions adaptées aux différents contextes socio-économiques.
Face à ces défis, Qileo propose un compte pro éthique permettant aux entreprises de contribuer activement à la transition énergétique tout en optimisant leur impact environnemental.
La réussite de cette transformation énergétique dépendra de notre capacité à surmonter ces obstacles tout en garantissant une transition juste et équitable pour tous. Les actions entreprises aujourd'hui détermineront la rapidité et l'efficacité de ce changement crucial pour notre avenir commun.
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FAQs
Q1. Quand les énergies fossiles seront-elles épuisées ? Selon les estimations actuelles, au rythme de consommation actuel, le pétrole pourrait être épuisé dans 50 à 100 ans, le gaz naturel dans 60 à 70 ans, et le charbon dans environ 200 ans. Cependant, ces prévisions peuvent varier en fonction de l'évolution de la consommation mondiale et des avancées technologiques.
Q2. Pourquoi les énergies fossiles dominent-elles encore en 2025 ? Les énergies fossiles dominent encore en 2025 en raison de l'inertie des systèmes énergétiques existants, des réalités du marché mondial, et des barrières socio-économiques au changement. Les infrastructures existantes, les coûts d'investissement élevés pour les alternatives, et les disparités régionales en termes d'accès à l'énergie contribuent à maintenir cette domination.
Q3. Comment évolue la part des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial ? Selon l'Agence Internationale de l'Énergie, la part des combustibles fossiles dans l'offre énergétique mondiale, stable autour de 80% depuis des décennies, devrait baisser à 73% d'ici 2030. Chacun des trois combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) devrait atteindre son pic de consommation d'ici 2030.
Q4. Quels sont les principaux obstacles à la transition énergétique ? Les principaux obstacles comprennent l'inertie des infrastructures existantes, les coûts élevés d'investissement dans les énergies renouvelables, les disparités régionales en termes de développement économique, et les défis sociaux liés à la reconversion des emplois dans les secteurs des énergies fossiles. De plus, l'accès inégal aux technologies propres crée des difficultés pour les communautés vulnérables.
Q5. Comment assurer une transition énergétique équitable ? Une transition énergétique équitable nécessite des politiques bien conçues, incluant des programmes de reconversion professionnelle et des soutiens financiers ciblés. L'implication des citoyens dès le début du processus et le partage équitable des bénéfices économiques sont essentiels pour favoriser l'acceptation sociale des projets d'énergies renouvelables. Il est également crucial de prendre en compte les besoins spécifiques des communautés vulnérables et des pays en développement.